Vivre

L'autre jour, pendant une journée de congé, je m'étais écris une liste de tâches pour avoir l'impression d'avoir rendue ma journée productive. Il me restait seulement deux tâches intéressantes à faire. Malgré un peu de fatigue, je me suis mise à l'ouvrage en me disant qu'elles seraient facilement réalisable. En fait, ce n'a pas été le cas du tout. J'avais beau m'acharner, au final rien ne fonctionnait. J'ai du abandonner le projet et lâcher-prise sur une liste de taches incomplète.

J'ai pris le tout avec un vent de légerté. J'avais vraiment besoin d'une pause. Alors, j'ai décidé de m'asseoir et de profiter du moment présent. J'ai pris une feuille et un papier et j'y ai écrit tout ce qui me passait par la tête. Dans les fait, je me suis surprise en train d'écrire ce qui venait de se passer. J'ai réalisé à ce moment là que le rythme que m'imposait cette manière de faire ne tenait pas compte de ma météo émotionnelle et physique.

Après cette pause bien méritée, je me suis laissée porter par ce que je voulais réellement faire. Je me suis vue passer ma moppe en faisant quelques pas timides de danse ou plier mon linge propre en chantant. J'ai réalisé que chaque chose allait se faire dans le bon temps.

Satisfaite de cette expérience, j'ai voulu me laisser porter plus longuement dans cette manière de vivre ma vie, mais je suis tombée dans un piège... l'attente. J'étais trop à l'écoute de moi-même que je ne savais plus de quoi j'avais envie.

Finalement, j'ai réaliser que savoir "être" passait inévitablement dans le savoir "faire". Le piège c'est que parfois en faisant trop, on n'écoute plus les signaux qui nous sont donnés. En en faisant pas assez, bais on perd de l'énergie à se tracasser sur ce qu'on pourrait faire. D'une part il faut s'avoir s'écouter et rallentir le pas au besoin et de l'autre, un peu de structure peut nous motiver. Dans le fond, savoir être, c'est d'apprendre à vivre en suivant ses envies et ses obligations en les faisant avec plaisir et légerté.