Retour à la simplicité
- Catherine Labbé
- 21 févr. 2024
- 2 min de lecture
Dans le courant de ma vie, je réalise que c'est bien facile de se mettre au service de toutes sortes de manières dans le but de faire avancer le monde. Seule ou accompagnée, plusieurs but nous traverse pour nous amener plus loin. On prend la vague et la force de l'eau dépasse nos limitations personnelles.
Pour mieux m'accompagner et me préparer la naissance de ma p'tite deuxième, j'avais lu d'un couvert à l'autre le livre Une naissance heureuse de Isabelle Brabant qui est vraiment enveloppant et aide à avoir confiance à la biologie humaine et la confiance du duo mère-enfant dans ce processus. Maintenant que cette étape est derrière moi, ces temps-ci, je me rappelle ce livre, plus particulièrement par cette image ou l'auteure compare une contraction à une vague, justement, puis en y ajoutant que chaque vague revient toujours à la berge, au calme.
La force de l'eau a le pouvoir aussi de nous nettoyer, de nous secouer, de nous dépouiller de tout ce qui nous alourdit et qui nous convient plus. Et que c'est seulement par le pouvoir purifiant de l'eau que c'est possible de les laisser-aller. C'est à ce moment où c'est tellement important de rester centré sur son cœur, l'essence pure, l'être qu'on est fondamentalement.
Puis, la force de l'eau diminue, tu le laisses porter par la douceur du courant qui te ramène tranquillement vers la rive.
Une fois le processus terminé, que tes deux pieds sont bien stable sur la berge, c'est bien facile de penser en fait que tout ce processus a mené à rien. Que tout ce temps, l'énergie déployée, que le cheminement au final n'était qu'un tourbillon qui te ramène au point initial.
Mais une fois assise sur une chaise, sur le bord de la mer à observer tout ce travail accompli dans ce processus, il reste qu'on a qu'à être fière de tout ce qui a été vécu. Cette posture nous invite également à être en gratitude des bons et des moins bons moments et à être fier d'avoir tenu bon et d'avoir su rester dans l'authenticité de notre vérité.
Le temps de calme après la tempête où on prend le temps de se déposer et de décanter peut paraître bien contre-productif, mais il nous permet de voir et d'observer les petites joies pures d'un bonheur tout simple.
Catherine

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